Isolation optimale d'une toiture plate
7 faits par Unilin Insulation
Pourquoi l'isolation des pentes est-elle une panacée ? Et pourquoi est-il préférable de commencer par la toiture, que ce soit dans le cadre d'un projet de rénovation ou d'une nouvelle construction ? Unilin Insulation a rassemblé 7 faits sur l'isolation des toits plats des maisons, y compris de nombreux points d'intérêt importants et des conseils utiles.
1. L'isolation du toit est obligatoire
Les autorités accordent une grande importance à l'isolation des toits, et il en va de même pour les toits plats. Cette importance n'est pas surprenante, car le toit est la plus grande perte de chaleur dans une maison. L'isolation de la toiture est donc le point de départ idéal des efforts d'isolation de chacun et fait l'objet d'une obligation légale.
En Flandre, la norme d'isolation du toit est en vigueur pour les maisons indépendantes depuis 2015. Cette norme d'isolation de la toiture stipule que la valeur R ou la résistance thermique de l'isolation de la toiture doit être d'au moins 0,75 m² K/W. Cette norme minimale peut être respectée avec une couche d'isolation d'environ 3 à 4 centimètres d'épaisseur et ne pose généralement pas de problème.
En revanche, les conditions d'octroi des primes sont beaucoup plus strictes. En Flandre, la valeur R minimale est de 4,5 m²K/W, en Région de Bruxelles-Capitale de 4 m² K/W et en Wallonie de 5 m2K/W.
Ces valeurs R plus strictes sont très proches des exigences actuelles du PEB. En effet, pour une rénovation énergétique importante, le coefficient de transfert de chaleur ou valeur U (valeur U = valeur 1/R) ne peut dépasser 0,24 W/m²K. Les autorités bruxelloises et wallonnes citent explicitement cette valeur U maximale comme norme d'isolation de la toiture, mais en Flandre également, il est préférable de rester en dessous de cette limite dans la pratique.
2. Les toits chauds sont désormais la norme
Il existe trois types de toits plats : les toits froids, les toits chauds et les toits inversés. Dans une toiture froide, l'isolation se trouve sous la structure du toit. Dans un tel système, les variations de température peuvent avoir un impact important et néfaste sur la couverture et la charpente. L'installation d'une toiture froide est une mauvaise décision. Plus encore, il s'agit d'une intervention qui n'est pas recommandée en Belgique.
Tant pour les nouvelles constructions que pour les rénovations, les toits chauds sont aujourd'hui la norme. Dans ce cas, l'isolation est posée sur la structure porteuse (ou la toiture existante) et le pare-vapeur, et sous la (nouvelle) couverture de toit. De cette manière, la structure du toit n'entre pas en contact avec les conditions météorologiques et l'ensemble a une durée de vie beaucoup plus longue.
Dans certains projets de rénovation, le choix se porte sur une toiture inversée. Les coûts y afférents sont généralement beaucoup moins élevés que pour une toiture chaude. Dans une toiture inversée, la couche d'isolation est située entre la toiture existante et une couche de lestage supplémentaire constituée de gravier, de tuiles ou de bois. Lorsque l'on souhaite créer une terrasse sur le toit, par exemple, ce type de toiture est une option intéressante.
3. Tout commence par la toiture
Penser d'abord à la toiture est toujours un bon conseil. En particulier lors de travaux de rénovation, la couche supérieure du toit plat doit faire l'objet d'une attention prioritaire. La toiture doit-elle être nettoyée ou réparée avant d'ajouter le matériau d'isolation et la nouvelle couche de matériau de couverture (toiture chaude ou toiture inversée) ? Ou bien la toiture doit-elle être remplacée (toiture chaude) ?
Il y a également la question du type de matériau de couverture à privilégier, qui est également une question essentielle dans les nouvelles constructions. Le choix du bitume, du PVC ou de l'EPDM permet de déterminer le produit d'isolation le mieux adapté. L'avantage ? Le matériau isolant PIR convient à chacun de ces types.
Ce n'est un secret pour personne que des couches supplémentaires d'isolation et de toiture impliquent une différence de hauteur. Dans un projet de nouvelle construction, vous en tenez évidemment compte, mais surtout lors d'une rénovation, il s'agit d'une donnée très importante. Le côté du toit, les gouttières et les dômes éventuels nécessitent alors logiquement les adaptations nécessaires.
4. La gamme de produits est très polyvalente
En fonction du matériau de couverture choisi, de la méthode de collage souhaitée et d'autres besoins spécifiques, il est possible de sélectionner le produit d'isolation adéquat. Aujourd'hui, la gamme est très large et surtout particulièrement innovante.
Une petite sélection de notre gamme :
Haute résistance à la compression, charge de vent maximale et idéal pour une structure de toit collée : Utherm Roof L
Toit L, mais avec une pente : Utherm Roof L Tapered.
Idéal pour isoler de plus grandes surfaces et avec une classe de réaction au feu améliorée : Utherm Roof LE.
Tous ces produits sont constitués du matériau isolant PIR (polyisocyanurate). Ce type de mousse plastique est très efficace en termes de valeur d'isolation et de sécurité incendie.
5. Un toit plat est ... légèrement incliné
Bien entendu, un toit plat n'est jamais tout à fait plat. Une bonne étanchéité est une chose, mais il doit toujours présenter une certaine pente. Ce n'est qu'ainsi que l'eau de pluie peut s'écouler de manière optimale dans la gouttière.
L'isolation en pente descendante est la panacée. Ces panneaux isolants présentent déjà une légère pente et peuvent donc être posés directement sur le pare-vapeur. La couverture de toit qui est ensuite posée dessus est donc automatiquement à la bonne inclinaison. De nombreuses toitures sont inclinées dans une direction, mais on trouve également des constructions en forme de montagne ou de vallée.
L'autre méthode, qui consiste à couler une couche de béton inclinée, est beaucoup plus difficile et nécessite beaucoup de préparation. De plus, contrairement à une toiture en dalles inclinées, l'exécution est rarement parfaite. Le degré de difficulté est particulièrement élevé pour les toits avec des structures d'évacuation compliquées, alors qu'avec l'isolation en pente, vous pouvez facilement concevoir et réaliser des lignes d'évacuation parfaites.
6. L'humidité est toujours un problème crucial
Une toiture chaude bien finie avec un angle de pente faible met par définition de côté de nombreux problèmes d'humidité. Les problèmes de condensation qui caractérisent une toiture froide sont donc généralement absents. De cette manière, vous évitez également les fuites d'eau. Néanmoins, il est essentiel d'être toujours vigilant à l'égard de l'humidité, selon la devise "mieux vaut prévenir que guérir".
Les panneaux d'isolation doivent être parfaitement raccordés et l'étanchéité à l'air et à la vapeur doit être parfaite. Afin de ne jamais perdre de vue ces aspects et d'autres, il est conseillé de suivre à la lettre les directives de mise en œuvre du produit d'isolation choisi.
7. Le prix dépend de plusieurs facteurs
Il va de soi que le coût de l'isolation d'un toit plat dépend du produit utilisé. D'autres facteurs sont également déterminants, tels que la surface totale du toit, l'accessibilité du site et du toit, la complexité du toit et, bien sûr, la structure du toit elle-même.
Certaines toitures sont un peu plus complexes, ce qui n'est pas sans incidence sur le prix. Par exemple, il faut un peu plus de temps (et donc d'argent) pour s'occuper d'une toiture comportant un certain nombre d'installations techniques, une coursive et une coupole. Et dans le cas d'une nouvelle construction (ou d'une rénovation importante), le prix d'achat d'extras tels qu'un dôme de toit fait également partie de la somme totale.
Lors de la construction d'un toit, le support joue un rôle, tout comme les matériaux choisis pour l'isolation et la couverture. La méthode de fixation correspondante a également une incidence sur le coût. En outre, la valeur d'isolation souhaitée détermine les besoins.
Source : Unilin Insulation
