Permettre le chômage temporaire par demi-journée
Le syndicat de la construction après la tempête Benjamin

La tempête Benjamin qui a balayé notre pays la semaine dernière a fait moins de dégâts que ce que l'on craignait. Le secteur de la construction l'a également constaté. Le nombre d'appels de clients a été limité jusqu'à présent. Environ 1 entrepreneur sur 10 a déjà eu des clients au bout du fil pour des dégâts. Il s'agit principalement de tuiles détachées ou d'infiltrations d'eau. Les clients peuvent également compter sur un service rapide. La moitié des entreprises de construction affirment pouvoir réparer les dégâts dans un délai d'une semaine.
Les mesures préventives portent leurs fruits
"Les entreprises de construction étaient déjà bien préparées à la tempête", souligne Jean-Pierre Waeytens, chef de Bouwunie. Presque toutes les entreprises de construction ont pris des mesures préventives, telles que des renforcements supplémentaires ou l'enlèvement de matériaux. Cependant, le travail a été nettement réduit. Près d'une entreprise de construction interrogée sur trois a mis ses travailleurs au chômage technique en raison du mauvais temps. Une entreprise sur six a dû interrompre le travail pendant la journée.
Une demi-journée de travail perdue
Une journée comme celle d'hier met en évidence la nécessité d'un chômage temporaire d'une demi-journée, selon M. Bouwunie. "Les employeurs ont dû immédiatement mettre leurs travailleurs au chômage temporaire pendant une journée entière, alors que la tempête n'a vraiment frappé qu'après midi. Les entreprises ont donc perdu une demi-journée de travail", explique M. Waeytens. Bouwunie préconise donc l'introduction d'une demi-journée de chômage temporaire et consulte les syndicats à ce sujet.
"Si les conditions météorologiques rendent le travail totalement impossible, par exemple en cas de vent violent ou de canicule, vous pouvez, en tant qu'employeur, demander un chômage temporaire pour cause d'intempéries. Ce chômage temporaire s'applique immédiatement pour une journée entière. Les employés ne perçoivent plus qu'une partie limitée de leur salaire."
