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ATEX POUR DES ENTREPRISES

ATEX 153 (avant ATEX 137)

ATEX 153 (avant ATEX 137) L'Atex 1999/92/EG se concentre plus sur ce que les entreprises doivent faire pour éviter une explosion. Les utilisateurs des machines doivent à leur tour tout mettre en œuvre pour identifier et cartographier les zones à risque ('hazardous zones'). Outre l'évaluation des composants électriques au sein du processus de production, il faut aussi analyser les sources d'inflammation mécaniques. Tout ce qui tourne peut chauffer et produire des étincelles.

La division en zones n'est toutefois effectuée qu'après avoir d'abord pris un certain nombre de mesures préventives: limitation des sources d'émission, housekeeping, installation de dépoussiérage, ventilation, etc. Seules les zones où il y a toujours un risque d'atmosphères explosibles après avoir pris ces mesures de prévention primaires sont considérées comme des 'zones présentant un risque d'explosion'. Il est important d'y accorder l'attention nécessaire car la définition des zones a une sérieuse influence sur les mesures de prévention secondaires à prendre par la suite, à savoir éviter les sources d'inflammation. L'espace est divisé en zones sur la base de la fréquence et de la durée de l'apparition d'une atmosphère explosible.

Bien que la directive ATEX 153 soit déjà en vigueur depuis 2006, bon nombre de petites et moyennes entreprises alimentaires ne sont toujours pas en règle avec la directive relative à la problématique des explosions de gaz et de poussière. Ce n'est guère étonnant, sachant que beaucoup d'entre elles ne sont souvent pas conscientes de l'existence d'un risque.
Pourtant, chaque entreprise où la production implique un risque accru d'explosion doit satisfaire à la directive ATEX 1
53.

Trois piliers

Nous pouvons aussi scinder l'Atex 1992/92/EG grosso modo en trois piliers:

Eviter que des mélanges de gaz ou de poussière explosibles peuvent se former (1), est un premier pilier. Comme électricien, vous y êtes peu confronté en principe, parce que ceci doit être examiné en fait au niveau de l'entreprise. Songez par exemple à l'adaptation des mélanges afin qu'ils soient moins dangereux, aux produits utilisant un plus grand point d'inflammation, à l'adoption de mesures pour aérer plus souvent, à la sensibilisation du personnel, …

Le second pilier concerne les électriciens. Ici, il s'agit surtout d'éviter les sources d'allumage possibles (2). Ces sources d'allumage peuvent être très diverses, mais la plupart se situent dans la sphère électrotechnique:

  • Composants de commutation pour moteurs, éclairage, boîtes de dérivation;
  • Electricité statique;
  • Courants de Foucault (EMC);
  • Surfaces brûlantes (ailettes de refroidissement des circuits imprimés, etc.);
  • Projections de soudure et étincelles;
  • Sources d'allumage mécaniques comme les roulements, les engrenages qui frottent l'un contre l'autre, et autres;
  • Feu ouvert;
  • Réactions chimiques;
  • Souffle (réaction adiabatique).

Le troisième pilier traite de la limitation des dégâts après une explosion (3).

Indeling in zones

Les entreprises sont, en outre, elles-mêmes responsables de l'exécution de l'évaluation des risques et de la prise de mesures conformément à la directive ATEX 153. A l'aide d'un audit, que l'entreprise doit faire exécuter, chaque local devient une zone désignée par un chiffre (0,1 et 2 pour le gaz; 20, 21 et 22 pour la poussière). En fonction de cette attribution, seuls des appareils qui satisfont aux conditions de cette zone, peuvent être installés.

ZONES ATEX

Zone 0

Un espace où est présente pendant de longues périodes ou de façon répétitive une atmosphère explosive, constituée d'un mélange de matières inflammables sous forme de gaz, vapeur ou brouillard avec air

Zone 1

Un espace où est probablement présente de temps à autre en service normal une atmosphère explosive, constituée d'un mélange de matières inflammables sous forme de gaz, vapeur ou brouillard avec air

Zone 2

Un espace où la présence d'une atmosphère explosive, constituée d'un mélange de matières inflammables sous forme de gaz, vapeur ou brouillard avec air est improbable en service normal et où, si ceci se produit quand même, est un phénomène de courte durée

Zone 20

Un espace où une atmosphère explosive, sous la forme d'un nuage de matière inflammable dans l'air, est présente pendant de longues périodes, ou de façon répétitive

Zone 21

Un espace où règne de temps à autre une atmosphère explosive, sous forme de nuage de matière inflammable dans l'air, en service normal

Zone 22

Un espace où la présence d'une atmosphère explosive sous la forme d'un nuage de matière inflammable dans l'air est improbable en service normal et, si cela se produit quand même, est un phénomène de courte durée

Eliminer les sources d'inflammation

Une fois les zones définies, il s'agit surtout d'éliminer les sources d'inflammation dans les zones cruciales. Cet objectif peut être atteint en utilisant l'équipement adéquat, plus précisément des machines de catégorie 1, 2 ou 3 conformes à la zone dans laquelle on compte les utiliser. Les machines plus anciennes (soit construites avant l'entrée en vigueur de la législation ATEX) doivent être soumises par l'utilisateur à une analyse des risques, similaire aux tests auxquels les fabricants soumettent les nouveaux concepts de machines. Un broyeur à marteaux plus ancien doit ainsi être testé dans l'esprit des directives ATEX.

Les SECT (Services Externes pour les Contrôles Techniques sur le Lieu de Travail) exercent généralement une influence externe pour contraindre le chef d'entreprise à prendre des mesures ATEX. Ici, un contrôle de l'installation électrique à basse tension fait souvent office de catalyseur.

Sécurisation de construction

L'entreprise peut prévoir des systèmes de décharge de pression, comme des plaques d'éclatement, éventuellement en combinaison avec des éléments de filtrage extincteurs ou installer une installation de répression d'explosion. On peut aussi penser à une construction résistant à la pression d'explosion, donnant cependant généralement des installations trop coûteuses dans la pratique.

Si les mesures précédentes ne suffisent pas, la dernière étape de la directive sociale concerne une sécurisation au niveau de la construction, comme l'isolation d'une certaine machine ou unité d'embal­lage (construction résistant à la pression ou aux coups de pres­sion), l'installation d'un système de répres­sion d'explosion ou l'inté­gration d'un élément faible comme une plaque d'éclatement (décharge de pression d'explosion). L'explosion peut ainsi être 'poussée' vers une zone où elle ne représente pas de risque pour les collaborateurs présents.

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